Voici une petite pièce que je suis en train de composer, non point dans le but de rivaliser avec Cyrano, merveilleux sûr:
Farniente, Baron de Nucingen, Banquier - Lobatchevski, professeur de Mathématiques - Dorcien, compositeur imbu de lui même - Salvinion, comédien, amateur de Cyrano de Bergerac - Othello, littéraire au chomage - Haargummi, directrice d'une banque concurrente à celle du baron
Dorcien: -Mon cher mécène, comment vont vos affaires ?
Le baron: -Depuis quand t'intérresses tu à l'argent matériel des Hommes ? Pour te répondre - cela se voit sûrement- elles n'ont jamais été aussi belles, florissantes. Je t'invite d'ailleurs à choisir quelques unes de mes actions...
Dorcien: -Avec l'argent que vous me donnez ?
le Baron, faussement irrité: -Tu crois sans doute que je donne moins à toi qu'aux autres, surtout par rapport à mon petit Salvinion ?
Dorcien, moqueur: -Un comédien. vous me faites rire ! Un clown, oui !
Le Baron, conciliant: -Ne sois pas méchant avec lui ! C'est un garçon adorable et plein d'Avenir .
Dorcien: Avec mes rentes qui diminuent, à cause de lui, mon avenir a des risques de devenir difficile
Le Baron, plus serieux: -Pour lui aussi d'ailleurs, si tu l'embête. Mais toi au moins, si tu composais un peu, au lieu de te lamenter, au lieu de dire que ton inspiration est perdue ! Lui il travaille. Et dur, pour réussir.
Dorcien, jaloux: -Mal, en tout cas ! Moi je fais du beau pas du rapide. puis, voyant le regard du Baron, il change de sujet: Et cette Haargummi, vous fait elle toujours des misères ? Une douée, celle là ! Elle finira par vous couler. Rires
Le Baron, blessé dans son amour propre: -Me couler, moi, le roi de toutes les finances, les dents pointues de l'argent, le requin de la Banque ! Cela m'étonnerait fort, cher ami. Et ne souhaitez pas cela, car si moi je coule, l'argent que vous dépensez en inutiles niaiseries n'arriverait plus jusqu'à vos tiroirs profonds. une clochette sonne, le Baron retrouve tout son alan: Tenez, voilà Salvinion qui sonne. Je l'ai invité, vous vous rencontrerez !
Il se lève, ouvre la porte, Dorcien reste impoliment assis, Salvinion entre
Salvinion, tout heureux : Monsieur li Barons, mes respects !
Dorcien, méchant : Venez vous pour l'argent de "li Barons", comme vous dites? C'est d'un comique ! Que vous êtes théatral !
Salvinion, ne relevant pas l'affront : Le généreux Baron me l'a déjà donné, comme à vous, je suppose cher confrère. Car vous devez être le fameux Dorcien, compositeur de son état, n'est ce pas ?
Farniente, Baron de Nucingen, Banquier - Lobatchevski, professeur de Mathématiques - Dorcien, compositeur imbu de lui même - Salvinion, comédien, amateur de Cyrano de Bergerac - Othello, littéraire au chomage - Haargummi, directrice d'une banque concurrente à celle du baron
Acte premier
Un boudoir Bleu, odorant, rempli de chinoiseries, de Catleyas et de Chrysanthèmes
Le tout luxueux, rempli de tableau de maitres cotoyant ceux du Baron
Une lumière atténuée, faible, deux personnes se parlant
Le tout luxueux, rempli de tableau de maitres cotoyant ceux du Baron
Une lumière atténuée, faible, deux personnes se parlant
Scène 1
Dorcien: -Mon cher mécène, comment vont vos affaires ?
Le baron: -Depuis quand t'intérresses tu à l'argent matériel des Hommes ? Pour te répondre - cela se voit sûrement- elles n'ont jamais été aussi belles, florissantes. Je t'invite d'ailleurs à choisir quelques unes de mes actions...
Dorcien: -Avec l'argent que vous me donnez ?
le Baron, faussement irrité: -Tu crois sans doute que je donne moins à toi qu'aux autres, surtout par rapport à mon petit Salvinion ?
Dorcien, moqueur: -Un comédien. vous me faites rire ! Un clown, oui !
Le Baron, conciliant: -Ne sois pas méchant avec lui ! C'est un garçon adorable et plein d'Avenir .
Dorcien: Avec mes rentes qui diminuent, à cause de lui, mon avenir a des risques de devenir difficile
Le Baron, plus serieux: -Pour lui aussi d'ailleurs, si tu l'embête. Mais toi au moins, si tu composais un peu, au lieu de te lamenter, au lieu de dire que ton inspiration est perdue ! Lui il travaille. Et dur, pour réussir.
Dorcien, jaloux: -Mal, en tout cas ! Moi je fais du beau pas du rapide. puis, voyant le regard du Baron, il change de sujet: Et cette Haargummi, vous fait elle toujours des misères ? Une douée, celle là ! Elle finira par vous couler. Rires
Le Baron, blessé dans son amour propre: -Me couler, moi, le roi de toutes les finances, les dents pointues de l'argent, le requin de la Banque ! Cela m'étonnerait fort, cher ami. Et ne souhaitez pas cela, car si moi je coule, l'argent que vous dépensez en inutiles niaiseries n'arriverait plus jusqu'à vos tiroirs profonds. une clochette sonne, le Baron retrouve tout son alan: Tenez, voilà Salvinion qui sonne. Je l'ai invité, vous vous rencontrerez !
Il se lève, ouvre la porte, Dorcien reste impoliment assis, Salvinion entre
Scène 2
Salvinion, tout heureux : Monsieur li Barons, mes respects !
Dorcien, méchant : Venez vous pour l'argent de "li Barons", comme vous dites? C'est d'un comique ! Que vous êtes théatral !
Salvinion, ne relevant pas l'affront : Le généreux Baron me l'a déjà donné, comme à vous, je suppose cher confrère. Car vous devez être le fameux Dorcien, compositeur de son état, n'est ce pas ?
Dernière édition par Farniente le Sam 1 Mai - 21:50, édité 3 fois